10/09/2018
La confrerie des...
Chevaliers du Taste-vin. En cette période de vendanges, qui donneront une cuvée médiocre, bonne ou totalement exceptionnelle, levons notre verre pour porter un toast à une confrérie qui n’a jamais mis d’eau dans son vin ! La bourguignonne confrérie des Chevaliers du Taste-vin a en effet pour mission de promouvoir dans le monde entier, les vins, la gastronomie et les traditions épicuriennes de cette belle région, lors des festins médiévaux, gaulois et truculents. Nul retour au Moyen âge pourtant ! Remontons simplement à l’an 1933. A l’époque le vin de Bourgogne ne se vendait pas aussi bien qu’aujourd’hui, ce qui incita des vignerons à créer « L’Ordre des Chevaliers du Taste-vin ». En avril 1933, donc le tout jeune syndicat d'initiative de Nuits-Saint-Georges fait l'acquisition d'une ancienne cave désaffectée, le caveau de Nuiton, pour y recevoir ses premiers hôtes, désireux de partager leur amour de bonnes choses lors d’une cérémonie. Cela n’aurait pas déplu à Rabelais, si l’on s’en réfère à la signification exacte de l’adjectif dérivé de son nom…Un an plus tard, le 16 novembre 1934, la confrérie des Chevaliers du Taste-vin est portée sur les fonts baptismaux ! Elle a l’honneur d’être reçu par un célèbre viticulteur de l’époque dans son château de Clos de Vougeot ! Ceci provisoirement au départ, avant qu’en 1946 il ne signe à la confrérie un bail de 99 ans ! Une telle initiative ne pouvait que s’arroser ! Depuis, tout au long de l’année, des cérémonies qui se tiennent en grande tenue servent à promouvoir les ventes à l’étranger, tandis que les intronisations « officiels « ont lieu lors des solstices d’été et d’hiver. Inutile de préciser qu’un tel baptême a très vite connu un succès. Depuis sa création, en effet, plus de 20000 personnes ont fait acte de candidature, mais la confrérie a souhaité limiter le nombre à 10000 dont la moitié en France et l’autre ailleurs dans le monde… Les recalés peuvent toujours se consoler en noyant leur chagrin… dans du Bourgogne, bien sûr !
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03/09/2018
Dedans le Centre Pompidou.
Dedans le Centre Pompidou Metz, c’est l’endroit où Charlie Zanello a travaillé six ans à la librairie du CPM. Riche de ses souvenirs et de ses rencontres, il publie cette bande dessinée (Éditions Dargaud) qui dresse un portrait humoristique de ce haut lieu culturel. Depuis son ouverture en 2010, il a erré dans les couloirs du musée et fréquenté ceux qui le peuple : touristes, amateurs d’art, artistes, commissaires d’exposition et autres personnes égarées. Il raconte avec humour son quotidien au milieu des œuvres d’art, de façon parfois grinçante. On y trouve des saynètes drôles, tels que l’inauguration du Centre Pompidou ou la semaine d’ouverture gratuite. Avec cette BD, il n’épargne personne et n’hésite pas à se présenter comme « l’idiot du village ». Certes, les taquineries et les mesquineries des uns ou des autres prêtent à sourire, mais elles laissent un peu le lecteur sur sa faim. A noter que Charlie Zanello collabore depuis 2013, avec les Carottes sont cuites, à la revue Fluide Glacial, dirigée par le Messin Yann Lindingre. Amateurs d’art contemporain éclairés, une visite s’impose !
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31/08/2018
Souvenirs, souvenirs...
Le tablier de Grand’mère servait à protéger la robe en dessous mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer la poêle brûlante du fourneau. Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, en certaines occasions pour nettoyer les frimousses salies. Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, à sauvegarder les œufs fêlés ou à emporter les poussins à ranimer. Quand les visiteurs arrivaient, le tablier servait d’abri aux enfants et lorsque le temps était frais, Grand’mère s’en emmitouflait les bras. Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au-dessus du feu de bois. C’est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec, jusque dans la cuisine. Depuis le potager, il servait de panier pour les légumes. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser pommes et poires tombées de l’arbre. Quand les visiteurs arrivaient de façon impromptue, c’était surprenant de voir avec quelle rapidité ce veux tablier pouvait faire la poussière. A l’heure de servir le repas, Grand’mère allait sur le perron agiter son tablier et les hommes aux champs savaient aussitôt qu’ils devaient passer à table. Grand’mère l’utilisait également pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu’elle refroidisse. Il faudra de bien longues années avant que quelqu’un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant et tant de choses…
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