Le goût de la nectarine 30 0 4 2024

*Le goût de la nectarine* Album de l’autrice, Lee Lai, qui en est et également l’illustratrice. Elle nous y tisse avec celui-ci, des liens qui se terminent et bien d’autres qui s'y nouent. C'est avant tout une histoire d’amour entre deux femmes, Max, et Bron, qui sont ensembles depuis 5 ans. Elles s’occupent heureusement deux fois par semaine de Nessie, la nièce de Max. Avec la p’tite, elles partent dans des équipées sauvages pleines d’imaginations, afin d'oublier pendant quelques heures, leurs désaccords qu'elles supportent plus ou moins bien. Bron, est cette femme transsexuelle ayant des troubles d’humeur qui a quitté sa famille catholique pour vivre sa vie. Max, est d’origine chinoise, ayant une relation difficile avec sa sœur, la maman de Nessie. Ce couple va –t-il tenir bon malgré ces zones d’ombres et de fragilités ? C’est à découvrir ! Aux éditions «Sarbacane »

 *P’tit moment de détente*

Mon premier est une lettre de l’alphabet.

Mon second est un récipient.

Mon troisième recouvre le corps humain.

Mon quatrième est un possessif.

Mon cinquième est un pronom personnel.

Mon tout est un gros animal.

 

Gisèle et Béatrice 27 04 2024

*Gisèle et Béatrice*. Ce conte érotique aborde avec beaucoup de mordant et d’humour, des sujets variés tels que la place des femmes, la féminité, le pouvoir, ses abus, le sexe, le transgenre, l’amour, les fantasmes et la réalité. Cette histoire aux graphismes réalistes et agréables est du bédéiste belge Benoit Feroumont, se jouant des codes et des clichés. Il met en scène Béatrice, salariée dans une grande entreprise, victime de harcèlement, de sexisme, et de plus se voit ignoblement harcelée par un patron maître-chanteur et obsédé. Elle décide alors de céder à ses avances dans le but de mieux se venger. En effet lors d’un voyage en Afrique, Béatrice a vécu une expérience, dite « transformatrice de genre » provoquée par une plante magique. Ayant ramenée un peu de cette plante transformer en poudre, elle va inviter son patron à une soirée festive et aguichante, et lui mettre dans son verre cette potion ésotérique. Et voilà ce patron « macho » transformé en soubrette féminine, à la merci de son ex proie. Elle va en faire son esclave sexuelle, et tant qu’à faire sa femme de chambre. Nous avons droit à quelques scènes sensuelles coquines et fun, mais rien de gras ou de cochon, pas de gros plan non plus, mais bien un certain raffinement dans cette histoire douce et amer. C’est à découvrir aux éditions * Aire Libre Dupuis *.

*23 avril 1961* Le général de Gaulle  prononce un discourt condamnant fermement  la prise du pouvoir à Alger par un quarteron d’officiers. Qui dirige ce putsch. Est-ce ?

1) *ha*le.

2) J**hau*.

3) *al*n

 

Chaque soir à onze heure 25 04 2024

*Chaque soir à onze heures* Voilà une très bonne adaptation de ce roman « éponyme » de Malika Ferdjoukh, scénarisé par Eddy Simon. Celui-ci respectant l’atmosphère énigmatique tout en s’affranchissant de son texte en version condensée. L’animation paginée sous forme de bande dessinée, relate des personnages aussi romantiques que sombres. Camille Benyamina, avec son joli coup de crayon fin et délicat enlumine parfaitement cette version. Cette intrigue commence par une soirée mondaine, organisée par Fran, et Iago, enfants d’une riche famille Parisienne. C’est surtout l’anniversaire de Fran, qui vient d’avoir 16 ans. Dans les invités, il y a sa meilleure amie Willa, assez douée dans de nombreuses matières, qui à l'aide de son saxo va animer parfaitement bien cette soirée. Elle vit chez sa mère, et tantôt chez son père, (ceux-ci étant séparés), elle est surtout amoureuse d’Iago, le frère de Fran. C’est notamment à cette soirée qu’elle va faire connaissance d’Edern, un garçon aussi mystérieux que séduisant. Il lui propose de former un duo avec sa p’tite sœur Marni, qui joue du piano et qui se sent très seule depuis la mort de leur mère Carlotta. Le lendemain, Willa se rend chez Edern, et découvre une grande maison décrépie, hors du temps. Elle est très vite charmée par la p’tite Marni, mais l’ambiance des lieux la trouble beaucoup. Henri Fils-Alberne, le père de cette famille  semble absent, l’ambiance des lieux la trouble. La cadette de la famille la prend d’affection et ne tarde pas à lui avouer un secret. Dès lors, et dans ce décor de paradis perdu, Willa va s’attacher à cette famille endeuillée alors qu’au même moment des incidents étranges vont se multiplier. Voilà un album bien étrange à découvrir, qui se destine principalement à un jeune public. C’est à découvrir aux éditions «Casterman».

*P’tit moment de détente*

Mon premier est un grand morceau d’étoffe.

Mon second est un jeu japonais.

Mon troisième est une plante.

Mon quatrième est un joli animal couvert d’écailles.