L'Apache et la Cocotte

Ange (t1). Ce premier album se situe à La Belle Époque. Ange adolescent auvergnat est envoyé chez son oncle à Paris, il doit rembourser son père des dégâts qu’il a commis dans une remise. Un jour sur des pavés glissants, Ange croise Cléo, entre eux, le coup de foudre est immédiat. Mais voilà, le destin s’acharne à les séparer. Ange devient très vite, un apache (voyou parisien), vivant de larcins en tout genre. Cléo, jeune cocotte, aux yeux transperçants, qui se consacre alors aux plaisirs des messieurs, quitte son proxénète qui la frappait, pour la protection d’une poule de luxe qui s’adonne avec elle au saphisme. Le premier tome est plaisant, on y trouve l’utilisation du jargon et de l’argot d’époque. Une double page ou s’illustrent des chansons marquées de son temps. On se laisse entraîner dans cette romance désespérée entre un apache et une cocotte.
Cléo (t2) Cléo revient en France, après avoir acquis les bonnes manières enseignées par la Comtessa Théodora de Vigny, (la courtisane la plus populaire de la Capitale). Elle va fréquenter les Folies Bergères, le Moulin Rouge, elle se montre également au Tout-Paris, gagne en popularité et devient une demi-mondaine. Le visage de la capitale a bien changé, pour Ange, qui vient de passer un séjour en prison, suivi de quelques années engagé dans l’armée. Il réintègre la pègre et découvre que ce ne sont plus les Apaches mais les Brigades du Tigre de Clémenceau qui font la loi. Malgré cela, les deux amants continuent de se voir en secret, mais ne tardent pas à être rattrapés par le destin. Alors que la Première Guerre Mondiale s’annonce, Ange est victime d’un piège et doit fuir le pays. Mais avant de partir, il retrouve Cléo pour passer leur dernière nuit ensemble. Ce diptyque romanesque, nous relate une histoire d’amour impossible, scénarisé merveilleusement bien par Stéphane Betbeder. Le dessin au trait fin et sensible est d’Hervé Duphot, lequel assure également la mise en couleur. A découvrir sans attendre ! Éditions Glénat.

 

Le Baiser de l'orchidée.

Le Baiser de l’orchidée. Album scénarisé par Miceal O’Griafa, où il s’inspire habilement de polars année 50. Cette intrigue commence en Floride, une cambrioleuse insaisissable que l’on nomme la Shadow, vient de réaliser en ville, le casse du siècle chez Cyrus, un gros baron de presse. Seul le Simurgh à disparu, mais également Honey le fils adoptif reste introuvable. Ca bouge beaucoup dans la villa et son parc. Les vigiles de la propriété découvrent dans un bassin le corps nu d’une jeune femme. la police est prévenue et commence les investigations. Cyrus, ne souhaitant pas que le vol s’ébruite, fait appel à un privé, qui s’avère être l’ami d’enfance de l’officier en charge du meurtre. Les deux enquêteurs vont se mettre alors à la recherche de leur bon copain Karas, fils adoptif de Cyrus. L’intrigue nous emmène apparemment sur les pas d’un tueur en série, qu’en veut aux jeunes filles riches. Pour en connaître la suite, il va falloir vous plonger dans l’univers de cette BD. Ah oui j’oubliais, les dessins, un peu style américain années 50/60, couleurs aquarelles, sont de David Charrier.
29 août 1935,
La Belgique apprend avec stupeur la mort à 30 ans de la reine Astrid. Où est situé le village de Küssnacht, lieu du tragique accident.
Est-ce ?
1) *u **xembo**g.
2) *n **tri*h*.
3) E* *u***e.

Les grands espaces

Les grands espaces. Catherine Meurisse avec cet album plein de fantaisie et de surprise se dévoile un peu, un retour aux sources en quelque sorte. P’tite fille dans les années 80, elle nous raconte, la détermination de ses parents de quitter la capitale, pour s’installer à la campagne dans les Deux-Sèvres. Tout un nouveau monde pour elle est sa sœur. Elles se sont mises à planter des arbres, des fleurs et même la création de leur propre musée. Dans cette ferme et dépendances moitié en ruine, la famille va créer un monde idéal, où il fait bon vivre. Catherine apprend à se connaître, et découvre son goût pour le dessin. Le résultat de son passage, se trouve effectivement dans cet album, où elle décrit parfaitement, par son trait léger et comique, cet espace protecteur. La mise en couleur est d’Isabelle Merlet, qui sait là, transformer chaque case eu un tableau de verdure où se promènent les personnages crayonnées par Catherine. Le récit est riche en références littéraires, comme par exemple, Pierre Loti avec le roman d’un enfant. Bien que cette histoire se déroule au début des années 1990, les réflexions sur l’agriculture moderne, l’urbanisme et les discours des politiciens régionaux ont le même écho aujourd’hui. Un bien joli coup de cœur sur une enfance particulière.
2 septembre 1930,
L’Amérique accueille avec enthousiasme les premiers français vainqueurs de l’ l’Atlantique à bord de leur Breguet le Point d’interrogation.
Est-ce ?
1) C**os et L*e **ix.
2) C**tes *t *ello**e.
3) **rm** e* *oss*.