Puppy 08 2023

*Puppy*. Voilà un album étonnant où dans un exercice de style sans parole, Luz nous embarque dans un univers sombre, dystonique, poétique, absurde et émouvant, laissant exploser son trait expressif et virtuose. Nous sommes au cœur d’un cimetière pour animaux de compagnie, une patte émerge des profondeurs : Puppy se réveille, revenu d’entre les morts. Débarrassé de son enveloppe de chair, désormais à l’état de mort vivant, le p’tit chien jovial arpente avec maladresse les allées lugubres, sautillant, claudiquant, tombant parfois sur un os. Rex, Vicky, Cindy, Charlie…, les sépultures qu’il croisse sont autant de souvenirs qui résonnent dans sa mémoire qu’un terrain de jeu illimité. Jusqu’au moment, où le chiot se retrouve malgré lui projeté dans le monde étrange que les humains ont laissé derrière eux. « D’abord amusantes, les aventures sans paroles du chien Puppy finissent par susciter le trouble »  C’est aux Editions Glénat.

*P’tit moment de détente*

Mon premier est un possessif.

Mon second se cultive en Camargue.

Mon troisième marque la durée de la vie.

Mon tout est un joyeux événement.

 

*Semaine 28/2023*

Semaine 28/2023

En ce début de semaine, pourquoi ne pas la commencer gentiment avec les deux dessins ci-joint. Ils se ressemblent mais ne sont pas identiques. Effectivement, 10 p'tites maladresses font la différence. A suivre aux adresses ci-dessous: 

http://collectifcarreverlaine.hautetfort.com  #collectifcarreverlaine   https://radio.fr/s/laradiosanspub

 

* Minette de Beauséjour *

* P'tite chatte du camping *

 

 

 

 

 

Elle nous a tenu compagnie tout le long de notre séjour.

Lumière noire.

*Lumière noire*, C’est en quelques lignes, l’histoire d’Ava, une célèbre chorégraphe en panne d’inspiration, et qui envisage de mettre un terme à sa carrière dont elle trouve la reconnaissance illégitime. Désabusée face aux enjeux sociétaux de l’époque, elle n’a plus envie et ni d’inspiration. En quête d’énergie créatrice, elle se rend à Bruxelles, au gala de fin d’études de l’école qui la formée. Ava est alors aimantée par la prestation de Ian, ce jeune danseur plein de fougue et de talent. Sur un coup de tête, elle lui propose le rôle principal de sa nouvelle création, dont elle n’a encore rien imaginée. Ensemble, ils vont travailler sur un nouveau projet, apprendre à se connaître et surmonter leurs démons. Si la danse et la relation entre Ava et Ian sont au cœur du récit, l’album aborde habillement tout un tas de problèmes sociétaux. Au dehors, le contexte social se tend, le chaos que traverse la société s’immisce peu à peu dans leur intimité. Nos deux amants vont-ils pouvoir échapper au tourbillon qui menace de les engloutir ? Avec cet album, ou son histoire est écrit et mis en page à deux, Thomas Gilbert et Claire Fauvel, évoquent des thèmes actuels tels que la crise migratoire, les violences policières, le confinement ou encore l’éco-anxiété. Le résultat va bien au-delà d’une simple histoire de danse, c’est à la fois intelligent et touchant. Aux Editions  « Rue des deux Sèvres ».

*30 juin 1776* Louis XVI institue par décret une loterie royale. Qui demandera, le premier, à la Constituante d’abolir « cet impôt fondé sur le délire ou le désespoir ». Est-ce ?

• 1) **lleyra**.
• 2) *i*abe**.
• 3) R**e*p**rre

 

 

La femme sans bouche.

*La femme sans bouche*. Voilà un album plutôt original, de par son format, son histoire et son auteur Thomas Milton 17 ans, garçon solitaire fasciné par la prof de yoga de sa mère et obsédé par le dessin. C’est donc avec l’accord de celui-ci, que la romancière Lise Charles, en a fait l’imagination, accompagnée de François Matton dessinateur, et également écrivain. Voilà son p’tit résumé : il y a quelque temps déjà, Lise et François sont venus me voir, ils m’ont dit : Tu te souviens du journal que tu tenais quand tu avais dix-sept ans ? L’année du confinement et de la disparition de ton ami, toute cette histoire avec cette femme, cette sorcière ? Tu ne voudrais pas la publier ? Je n’ai pas répondu, j’ai pris un bout de papier et j’ai dessiné : Cà voulait dire « Non franchement, je n’ai pas envie de me replonger là-dedans. « T’inquiète, a dit François, on s’occupe de tout » Alors voilà, que dire de « la femme sans bouche » : que c’est un album photos de famille, retrouvé par hasard sur une étagère poussiéreuses. On prend plaisir à le feuilleter en se remémorant les bons et les mauvais souvenirs, les absents et les amours passés… P.O.L.  Editeur.

*P’tit moment de détente*

Je dors dans mon premier.

Mon second est une lettre de l’alphabet.

Mon troisième flâne.

Mon chat se couche dans mon tout.