Montana 1948 08 2023

Montana 1948*. Voilà un album au récit de Nicolas Pitz sur un sujet douloureux, la discrimination envers la population indienne  et la mainmise des blancs, sous couvert de moralité et de religion. Nous sommes dans une région quasi désertique, une p’tite ville sans histoire du Montana « Mercer County ». Les Hayden constituent une famille respectée et respectable, d’autant que le grand-père et le père étaient déjà shérifs et que l’oncle de David, Frank médecin, connu aussi pour ses actes de bravoure pendant la guerre. David, enfant tranquille, attentif à ce qui se passe autour de lui, nous raconte avec la candeur de ses 12 ans, un événement mettant en cause sa famille. Marie, jeune Sioux Hunkpapa est au service de sa famille, elle tombe malade et contre toute attente, elle refuse d’être examinée par Frank, le frère médecin. Les révélations qui en découlent risquent bien de faire exploser la famille. David entend, observe et comprend bien que l’honneur de la famille est en jeu. D’une part, son père shérif  doit-il arrêter son frère au risque de dynamiter la fratrie ? Peut-il ternir l’image de toute la famille pour faire justice ? Son père, quelqu’un de foncièrement gentil, fragilisé depuis qu’à l’adolescence une ruade de cheval l’a gravement blessé (il boite et marche avec une canne), peut-il aller jusqu’à s’opposer au grand-père (ancien shérif) qui veut le silence sur les « affaires ». La situation, tout à coup complexe, amène David à se demander s’il y a des hommes au dessus des lois et, surtout, si l’on peut être intouchable quand on viole des indiennes… ou s’il y a meurtre ! Est-ce imaginable, même, de tenter de cacher de telles abominations ?  Toutes ses questions qu’il se pose, seront à découvrir en vous procurant « Montana 1948 ».  Sa mise en couleur et de Larry Watson et capte facilement l’attention des lecteurs. Aux Editions  ‘Sarbacane’.

*P’tit moment de détente*

Mon premier peut transporter des écoliers.

Mon second  peut transporter des jouets du Père Noel.

Mon tout est un légume.

 

 

 

 

 

 

Motorcity 08 2023

*Motorcity*. Avec cet album, Philippe Berthet sous le charme de son dessin, continue à alimenter sa collection Ligne Noire, tout en confiant le scénario de ce nouveau one-shot à Sylvain Runberg, et à Dominique David pour la couleur. Une histoire angoissante sur fond de mouvement politico-socio-culturel, le « Raggare », cette concentration d’amateurs de la culture américaine des années 1950/60.L’intrigue commence par l’entrée de Lisa, jeune inspectrice qui débarque au commissariat de Linköping. Elle est jolie et rappelle quelqu’un au plus ancien flic de l’équipe, Robert. Son coéquipier Erik la prend en charge et vont avoir à rechercher un type du village, Anton Wiger qui a disparu. Wiger est un passionné de voitures et participe au Motorcity, collectif qui retape des anciennes voitures US sur fond de rock chanté par Presley. Leur enquête montre que Wiger n’était pas aimé, et même sa copine, pas fâchée qu’il ait disparu. Les deux policiers se rendent alors à la Motorcity où se rassemblent les fans de voitures anciennes. Lisa avoue à Erik qu’elle est du coin et connait  un peu prêt tout le monde, ayant eu elle-aussi sa période bagnoles sans pour autant être Raggare (mouvement raciste et violent). On va alors suivre pas à pas Erik et Lisa dans leur enquête qui va aller crescendo, et pour découvrir la suite, il faudra vous procurer cet album qui colle spécifiquement au polar. C’est aux éditions * Dargaud *.

*15 juillet 1783* Sur quelle rivière Jouffroy d’Abbans remonte-il pour la première fois, sur 15 km, son bateau à vapeur devant des milliers de spectateurs enthousiastes. Est-ce ?

• L* *ein*.
• L* *ar*e.
• L* *a*ne.

 

Le voyageur.

*Le voyageur*. Album de qualité, au récit fascinant et touchant de Théa Rojzman. Nous allons y découvrir l’histoire de Patrick, gardien du Louvre, lequel ne supporte plus le tableau de la Joconde. Un jour et en fin de visite, une voix l’invite à plonger littéralement à l’intérieur du tableau, il se retrouve par conséquent dans une Toscane du XVIème siècle. Il en arpente alors son univers en compagnie de sa mystérieuse guide florentine. Il va ainsi prendre peu à peu conscience qu’il est possible de changer sa vie. A retenir les aquarelles de Joël Alessandra qui sont magnifiques, elles enrobent admirablement ce scénario poétique où la réalité se fond dans l’art tout en douceur. Un travail de qualité qui nous fait voir autrement les musées, en conclusion leurs œuvres. C’est aux Editions ‘Daniel Maghen’.

*P’tit moment de détente*

Mon premier est une note de musique.

Mon second est une partie du visage.

Mon tout est le nom affectueux du p’tit chat.