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11/06/2018

La tête qui tourne et la parole qui s'n va

"La tête qui tourne et la parole qui s’en va"de Béatrice Gurrey aux Edition Robert Laffont. Un périple initiatique : Été 2013, après quelques jours de vacances passés comme chaque année avec ses parents au bord de l’Atlantique, l’auteure écrit à leur médecin traitant. Tous les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont là et tous deux sont frappés, après soixante ans de vie commune. La certitude vient avec les IRM, sur lesquelles des zones blanches et opaques désignent la progression irréversible de ce mal logé dans leur cerveau. Mais évidemment, nous, la proche famille, nous savions, écrit Béatrice Gurrey. En quelle saison somme-nous ? « Une saison de chasse » avait dit mon père, incapable de nommer l’automne. En qu’elle année ? 1995 ? avait-il répondu, celle de l’élection de 2018-05-11_12h31_06.pngChirac, 18 ans plus tôt. Dans quel pays vivons-nous ? Certainement pas en Italie, avait rétorqué ma mère, pourtant née en France, contrairement à mes grands-parents, originaire de Toscane. Le test de Folstein, auquel mes parents furent soumis par leur généraliste, reste un souvenir affolant. Je ne pouvais m’empêcher de penser à un vieux président qui l’avait passé lui aussi, s’agaçant de cet exercice qu’il jugeait absurde. Comme des centaines de milliers de famille, celle de Béatrice Gurrey doit vivre la recherche d’un endroit adapté, un déménagement déchirant, des tâtonnements infinis pour retrouver des documents. Il est rarissime qu’un couple soit frappé en même temps et cela a multiplié les difficultés. J’ai aussi découvert des secrets qui auraient dû dormir à jamais, poursuit l’auteure. C’est ce récit que je veux écrire, en mémoire d’eux. Tout au long de la maladie, j’ai pris des notes, comme le faisait ma mère avec nos mots d’enfants, soigneusement répétés et enrichis de génération en génération. Comme une journaliste aussi, avec ce regard extérieur qui aide à supporter le chagrin. Dans ce monde où le jour se confond avec la nuit, des phrases merveilleuses ont surgi de la bouche de mes parents. Leurs citations émaillent ce livre. J’ai aussi consulté des médecins pour tenter de comprendre ce brouillard que nous traversions comme des aveugles.

2018-05-11_12h32_27.pngDe cet ouvrage, se dévoile la difficulté de faire face. Comment organiser la vie de ces parents sombrant dans la dépendance. Questions financières, bon et mauvais EHPAD, formidables aides soignant(s)s et vols d’objets précieux, chutes et ambulances vers les hôpitaux.

Y a-t-il 700.000, 800.000, jusqu’à 1 million de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France ? Incroyable car nul n’ignore plus le nom de cette pathologie qui se caractérise par une dégénérescence du cerveau, et chacun ou presque connaît un proche ou un ami atteint.

A découvrir également le livre de Michel Mompontet « L’étrange et drolatique voyage de ma mère en amnésie »

 

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17/05/2018

Bâtard

« Bâtard » p'tit roman graphique scénarisé, dessiné en noir et blanc par son auteur belge Max de Radiguès (édition Casterman). Son histoire se déroule de nos jours au Nouveau Mexique. Ayant participé simultanément à plusieurs braquages, 2018-05-03_11h49_49.pngMay et son fils Eugène adolescent fuient en voiture, le coffre rempli de sacs de billets de banque. Le duo se cache dans un motel pour échapper à la police, et surtout à certains braqueurs qui veulent récupérer le butin. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. May futée, change de ville, de couleur de cheveux, d’identité aussi souvent que nécessaire. Eugène qui a grandi auprès de sa maman, maitrise l’art de la dissimulation, se rase la tête ou simule une crise d’asthme pour passer des contrôles de police. Le suspense est présent tout au long de la lecture, une surprise de taille attend le lecteur… Foncez pour découvrir ce p’tit bijou !

17 mai 1888
Quel est l’ingénieur allemand qui, abandonnant le cylindre, présente à Philadelphie 2018-05-03_18h05_06.pngson premier disque : une galette de zinc couverte de cire.
Est-ce ?
1) *be*lin **ith.
2) *mi*le *erli*er
3) O**o *uh*er.signature_37.gif

15/05/2018

Cotumes et croyances

Dans nos campagnes, les enterrements étaient suivis d’un repas offert à la famille, aux proches, aux amis, ceci bien sûr, pour les remercier d’être venus et leur éviter ainsi de rentrer chez eux alors qu’ils habitaient assez loin, sans s’être réconfortés par un solide repas. Certains spécialistes du folklore voient dans ce 2018-05-02_17h53_00.pngrepas une forme de symbolisme. Ce serait en effet un rite établissant une étape, une relation entre les vivants et les morts. En France, dans un lointain passé, on supposait que l’âme du mort assistait au repas avant de partir définitivement vers le monde des défunts, celui des âmes. L’alcool aidant, ces repas pouvaient se terminer, pour une partie des convives, dans une réelle gaité. On y servait du vin sans restriction et d’ailleurs un folkloriste a noté avoir vu pousser l’indécence des convives d’un tel repas jusqu'à porter le cadavre au cabaret et de chanter et boire… à sa santé jusqu’à fort tard dans la nuit.

15 mai 1859
C’est un futur prix Nobel de physique qui naît à Paris. Il mourra tragiquement à 47 ans, écrasé par un véhicule à chevaux.
2018-05-02_16h43_52.pngEst-ce ?
1) *eo**es *lau*e.
2) *enr* *ec*uere*.
3) *ier** *u*ie.signature_40.gif