Cowboy Henk

Cowboy Henk

*Cowboy Henk*L’art actuel, second volume nous propose ainsi cette compilation, son best-of d’une centaine d’histoires et dessins du célèbre Cowboy le plus populaire du grand Nord belge. Un peu pop, un peu américanisé mais surtout très réaliste et absurde, avec son ton et sa singularité, cet héros nous prouve qu’il est bien plus qu’un personnage de BD. Il est un état d’esprit, un style, un je-m’en-foutisme certain dans une époque où les choses sont désincarnées. Quant à l’humour de son auteur Herr Seele, il est à la fois trash, radical, cartonesque et unique. Sa mise en page, dessins et couleurs sont de Kamagurka. Pas de doute, Cowboy Henk, c’est belle et bien de l’art (on en fait même des tableaux), en plus d’être une solide et riche page de la bande dessinée, indispensable. Près de 35 ans après sa création, Cowboy Henk, ce célèbre héros à la houppette blonde venu de Belgique reste une icône ! Il a également remporté le Prix du Patrimoine au Festival International de BD d’Angoulême en 2014. A découvrir, c’est aux éditions «Frmk»

 *P’tit moment de détente*

Mon premier ne dit pas la vérité.

Mon second renforce le oui.

Mon troisième est bon au lait.

Mon quatrième sert à nier.

Mon tout est un fruit.

 

 

La Colonne 03 2024

*La Colonne*. Cette bande-dessinée en 2 tomes est inspirée de faits réels (Mission Voulet/Chanoine), épopée sanglante évoquée dans son titre, écrite bizarrement par son auteur Christophe Dabitch, celle-ci, dessinée et mise en couleur directe dans des tons très vifs par Nicolas Dumontheuil. Elle nous relate ce moment d’histoire peu glorieux pour la France, où les grandes puissances occidentales se disputaient des morceaux d’Afrique en dépit de toute forme d’humanisme et de respect de la vie humaine. Dans son premier tome, on y découvre deux gradés, le capitaine Boulet et le lieutenant Lemoine, bien différents l’un de l’autre qui ont malgré tout une passion commune pour les colonies et une certaines grandeur pour la France. Ils vont finir par prendre la mer, ayant pour mission atteindre le Tchad et former une colonne de près de 1000 hommes recrutés auprès des populations locales. Parmi  eux, se jeune soldat Souley, formé chez les blancs pour tuer ses frères de couleurs. Cette colonne se met en route en janvier 1899, vont alors se succéder violence, massacres au fur et à mesure que leur mission avance. Les « exploits » peu glorieux de cette colonne remonte jusqu’au commandant de l’armée française qui envoie un émissaire pour enfin les arrêter. Voilà une histoire très peu connue qui nous est racontée sur un ton tragicomique par un de ses acteurs, ce tirailleur Souley survivant avec l’« esprit » de la colonne. C’est à découvrir aux éditions * Futuropolis *.

*25 Février 1830* Lors de la première d’un drame de Hugo, « les Jeunes France » romantiques attaquent « Les perruques » classiques et assurent le triomphe de cette pièce. Est-ce ?

1) No**e-*am* *e P*ri*.

2) *uy B**s.

3) **rn**i    

Jours de sable 03 2024

*Jours de sable*très bon roman graphique sur un pan de l’histoire américaine méconnue mais bien réelle, d’Aimée De Jongh. Hormis le côté tragique de cette époque, la lecture est très  agréable, où l’on prend plaisir à contempler ses magnifiques dessins. Avec cet album, son auteur a réussit un très bon roman graphique dont l’histoire est touchante. Nous somme en 1937, à Washington, ville ou John Clarke, journaliste reporter de 22 ans, est engagé par « la Farm Security Administration », organisme gouvernemental chargé d’aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Cette région frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable est située à cheval sur le Kansas, Texas et l’Oklahoma, plonge les habitants dans la misère. Dans cette dernière région, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d’un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Il va alors remettre en question son rôle social et son travail de photographe. De cet album, on peut y retenir également les dessins/couleurs et son rendu photographique qui se prêtent magnifiquement à l’histoire. Un récit illustré avec brio sur une thématique originale à découvrir !  C’est aux éditions « Dargaud »

 *P’tit moment de détente*

Mon premier est un possessif.

Mon second est une lettre de l’alphabet.

Les animaux n’aiment pas qu’on leur écrase mon troisième.

Mon tout est un singe.