22/07/2022
Partir un jour.
* Partir un jour * Cet album avec son style très épuré présente Manu Boisteau, la quarantaine, las de son travail de bureau et de ses collègues. Il rêve de tout quitter pour écrire son premier roman. Sa compagne, plus terre à terre, ne l’entend pas de cette oreille, ce qui génère quelques tensions. Le chemin va être long et compliqué, les obstacles nombreux, à commencer par le confort du quotidien, le salaire qui tombe, l’absence de page blanche à noircir et le charme de remettre à demain les grandes illusions. Heureusement, Manu a quelques alliés, et surtout des rêves révélateurs, comme un chien de garde et même une jolie éditrice qui s’intéresse à lui. Il a même des amis qui à l’occasion s’intéressent à son projet. Bref, il a tout pour partir un jour… Alors il se lance, armé d’un bonzaï, d’un clavier et de son imagination… Presque trop facile ! Les dessins qui penchent sérieusement vers l’humour sont dans de p’tites cases non cadrées, comme les personnages dont le héros est chauve et sans lunettes. C’est décalé, ça parle des affres de la création, des doutes, de la difficulté à écrire et de l’usure du couple. Le résultat est très bien fait à la fois drôle est très humain. A recommander.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est un récipient. Mon second est bien propre. Si je tire mon tout sans raison, la concierge me gronde.
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17/06/2022
Howard P. Lovecraft.
* Howard P. Lovecraft * « Celui qui écrivait dans les ténèbres ». Album fort appréciable d’un épisode réel ou imaginaire de Lovecraft, dans les années 1920/1930. On pencherait volontiers pour la première option, car le scénariste Alex Nikolavitch a accompli un impressionnant travail de reconstitution de sa vie. Avec cette bande dessinée, il a trouvé la bonne façon d’aborder certains aspects moins connus d’un homme plus complexe qu’on ne la souvent présenté. On y découvre les rapports de l’écrivain avec ses collaborateurs, en passant par Sonia Green qui fut sa femme et Harry Houdini le magicien, mais aussi Howard, et Bloch ! Son illustration est assurée au Studio Haus, par trois jeunes argentins, Gervasio, Carlos Aon, et Lara Lee, qui pour la première fois ont collaboré à un ouvrage en français. Lovecraft n’ayant pas connu le succès de son vivant devient avec cette BD, un vrais héros, évoluant dans des décors restitués à merveille. Une case, parfois suffit à en évoquer le pouvoir. Une excellente biographie à découvrir, aux éditions Rêveurs de Mondes.
8 juin 1891. Quel peintre français débarque à Tahiti et va vivre au milieu des Mahoris. Il va s’affirmer comme le père du fauvisme. Est-ce ?
1) *lfr** *is*ey.
2) *au* **ug**n.
3) Ma***e d* **ami**k.
06:02 Publié dans Artistes, Blog, Carré Verlaine, Consommation, divers, Education, Habitat, Histoire, Jeux, Livre, Livres BD, Loisirs, Politique, Technologie/Micro, Transport, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
06/06/2022
L'Alcazar.
* L’Alcazar * Nous voilà avec un album très original, scénarisé par Simon Lamouret, dont il en est également le coloriste. Cerise sur le gâteau, avec autorisation des bâtisseurs de l’Alcazar, il a sur place, suivi le chantier de son début au final, environ 12 mois. Dès sa prise en mains, ce qui nous frappe, c’est la beauté trichromie lumineuse, assurée par l’orange, le bleu et le noir. Son récit commence ainsi : Nous sommes en Inde, à Bangalore ou se construit sur un terrain vague un immeuble « l’Alcazar ». Simon Lamouret, son auteur a obtenu l’autorisation de suivre le chantier et une dizaine d’ouvriers tous corps de métier, venus des quatre coins du pays. Il va côtoyer Ali, jeune ingénieur inexpérimenté, Trinna, un contremaître intransigeant, Rafik, Mehboob et Salma, manœuvres provinciaux rêvant de lendemains meilleurs… mais aussi Ganesh et sa bande de Râjasthânis, carreleurs hindous. Leurs buts et leurs envies sont bien différents, chacun tente d’exister face aux autres, sans oublier de la solidarité, notamment chez les p’tits ouvriers. Tous ce p’tit monde est supervisé par un jeune promoteur qui ne s’intéresse qu’à l’argent et aux futurs acheteurs. A mesure que l’immeuble s’élève, Simon Lamouret va gagner leurs confiances et recueillir auprès des ouvriers de réels témoignages. Une chronique sociale justifiable ! C’est à découvrir *Aux éditions Sarbacane*.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est le résidu du café.
Mon second est parfois de pêche.
Mon troisième est un garçon.
Mon quatrième est un article.
Mon tout retient parfois l’ampleur de mon manteau.
06:00 Publié dans Actualités, Artistes, Blog, Carré Verlaine, divers, Habitat, Jeux, Livre, Livres BD, Loisirs, Manifestations, Technologie/Micro, Web | Lien permanent | Commentaires (0)