Le goût du sang.

*Le goût du sang*, roman graphique où l’illustrateur Suisse Debuhme (de son vrai nom Philippe Baumann), est le maître incontesté de cette bande dessinée contemporaine, mais également son auteur.  Aldo, ancien truand vient de retrouver la liberté après avoir passé de nombreuses années en prison. Paumé, le voilà en pleine nature et à bord d’une voiture de location. Son GPS l’envoie directement dans une ravine et s’en sort avec une blessure ventrale. Apercevant une ferme, il s’y rend et surprend dans la cour, une femme qui tranche la tête d’un poulet. L’animal détale à vive allure et lui fonce dessus, à la vue du sang, Aldo tombe dans les pommes. La fermière, prudente, accepte que cet individu récupère juste une nuit, et ensuite il devra trouve un autre endroit pour s’ancrer. Mais voilà, pendant la nuit, notre Aldo à une p’tite fringale et se rend à la cuisine pour mettre la main sur de quoi croûter. Ne trouvant que les restes du volatile dans le frigo, il prospecte les lieux et déniche dans le cellier un congélateur. Son contenu est déroutant, il y découvre un homme découpé en plusieurs morceaux. C’est alors qu’un coup de poêle lui fracasse le crâne, et lorsqu’il reprend connaissance, il se trouve ligoté sur une chaise au fond d’une cave... S’ensuit alors une altercation mouvementée qui se…  A vous de découvrir la suite de cette aventure en vous procurant cette  album au récit fluide et léger.  Une bonne lecture pour amateurs d’humour noir, c’est à découvrir aux éditions *Le Lombard* 

*p’tit moment de détente*

Mon premier est un animal.

Mon second sert à mâcher.

Mon tout est une herbe.

 

Les noces de sang 2022

* Jour « j » Les noces de sang. Avec cet album, on revient sur le personnage emblématique, talentueux et troublé de Salvator Dali. Loin de retracer la vie du peintre, les scénaristes Fred Duval, Jean Pierre Pécau, s’attardent sur sa vengeance vis-à-vis des fautifs d’assassinat sur la personne de Garcia Lorca, pour lequel il éprouvait de profonds sentiments.  Bien que prenant, ce premier tome sur Dali, part dans toutes les directions et là, il joue bien son rôle. Intouchable, Dali a ses entrées partout, plus que sa renommée, il cherche à convaincre autrui de son génie. Certes vénéré par ses proches, dus à sa notoriété sans égal, il n’en demeure pas moins un mystère. Comparant tout et n’importe quoi comme à des « homards », à tel point qu’en dehors de lui-même, personne d’autre ne parvient à réellement pouvoir décortiquer ce qu’il dit. Les situations s’enchainent sans temps mort, mais parfois altèrent la compréhension du fil de son récit. Voilà donc un album qui s’illustre également par sa qualité graphique signée Renato Arlem, et surtout de Thiago Rocha pour son choix pertinent des couleurs. " Nous voilà bien embarqué du coup !"  C’est à découvrir aux éditions *Delcourt* 

Quelques charades faciles. 

 Mon premier est une lettre de l'alphabet.

 Mon second remplit ma tirelire. 

Mon troisième n’est pas beau. 

Mon tout se mange à Toulouse.  Et alors...

 

 

 

 

 

 

Exit Wounds 2022

* Exit wounds *,  roman graphique où Rutu Modan, maître incontesté de la bande dessinée contemporaine en est l’auteur, mais également son dessinateur. Celui-ci est traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech. Nous sommes à Tel Aviv, Nomi, est surnommée la girafe à la caserne ou elle effectue son service militaire. Suivant enquête, elle retrouve Koby, chauffeur de taxi dont elle aurait été l’amante de son père. Celui-ci serait sans doute la victime non identifié d’un attentat. Commence alors une quête incertaine mais opiniâtre dans laquelle se lancent les deux jeunes gens. Ils ne seront pas aidés par cette nouvelle société israélienne. Une bande dessinée toute en subtilité où s’esquisse la complexité des relations humaines sur fond d’attentats kamikazes. C’est à découvrir aux éditions *Actes Sud BD* 

Quelques charades faciles.

Mon premier est un légume. 

Mon second est à l’extérieur du pain. 

Mon tout est un mets alsacien.