Les anges d'Auschwitz.

*Les Anges d’Auschwitz*.  « Cette bande dessinée est issue de l’imaginaire de Stephen Desberg, marqué par un voyage dans les vestiges concentrationnaires nazi en Europe. Il nous conte cette fiction aidé en cela d’Emilio van der Zuiden, de par son dessin classique, extrêmement efficace. Fabien Alquier, en assure les couleurs ternes et la grisaille omniprésente, afin de souligner la noirceur de l’histoire. Nous allons suivre à l’intérieur de ce camp d’Auschwitz, David, jeune déporté juif qui croit aux anges depuis que son père revenu d’un voyage, les invoquent dans ses prières du soir. Il se retrouve là où règnent la faim, la violence, la torture et en finalité, la mort. Il évoque avec une belle conviction, et devant ses compagnons d’infortune, les anges qui toujours veillent sur eux. Cela arrive aux oreilles de l’Oberstumführer Karsten qui se trouve déstabilisé et envahit par la peur. David cerne très vite l’allemand qui ment à son fils Hansel, sur son travail. Fils qui lui aussi prie pour que son père revienne de la guerre. De plus, ces divagations donnent de l’espoir aux prisonniers et retarde d’autant plus leur mort, or Karsten, ne pourra rentrer chez lui que lorsque tous les juifs seront exterminés. Un rapport de force impossible va s’installer entre le bourreau qui inflige la souffrance et sa victime qui insuffle l’espoir. En 2ème partie, on retrouve Hansel qui découvre le passé de son père, ce qu’il a fait à Auschwitz, et ce alors qu’il vient de rencontrer une jeune femme juive et qu’il se décide à la présenter à ses parents. Une vraie  réussite à découvrir, c’est aux éditions « Paquet »

 *P’tit moment de détente*

Mon premier se trouve dans un navire.

Mon second n’est pas haut.

Mon troisième est un démonstratif

Mon tout est un récipient.

Les amants d'Hérouville.

*Les amants d’Hérouville*. Album en deux parties, magnifiquement scénarisé par Yann Le Quellec, avec l’aide de témoignages recueillis auprès de Marie-Claude Magne, Magali Magne, et Serge Moreau. Il lui a fallu ensuite diriger tout cela pour en faire une histoire ou l’on navigue entre les fêtes, la musique et des intrigues. Le lieu principal est bien sûre château d’Hérouville, à 50 km de Paris, résidence que Michel Magne a acquis il y a 8 ans, celle-ci ayant appartenu à Colette de Jouvenelle. Cette bande dessinée va nous faire revivre, l’endroit le plus célèbre du monde pour l’enregistrement de la musique sur un rythme rock &roll, et cette folle histoire de ce couple .Elle commence 1970, lorsque Michel Magne, musicien illuminé et compositeur de musiques de films, rencontre la jeune Marie-Claude, c’est le coup de foudre. Elle va alors le rejoindre dans son château d’Hérouville, pour devenir baby-sitter, enfin, celle de ses enfants, et y même se marier. On y redécouvre alors Elton John, Bowie, Lino Ventura, Simone Signoret, César, Yves Montand, et de nombreuses stars, au cœur de cette culture pop des années folles de 1950/1980 dans ce lieu mythique ou tout était possible. C’est un vrai roman qui nous révèle, son existence extrême, ainsi que son destin tragique hors du commun. Cet album est joliment mis en couleur et dessin par Romain Ronzeau, en ajoutant parfois en incrustation des photos d’époque, du texte explicatif, de la filmo/discographie illustrée lui rendant hommage. C’est aux Éditions « Delcourt/Mirages ».

*C’était un 31 janvier 1865*

Naissance à Paris de celui qui sera l’organisateur du Tour de France cycliste et le fondateur du journal de sports L’Auto Vélo.

Est-ce ?

• *en*i De**rang*.
• Ge**ges Le**bv*e.
• *ur**ien Sc*o*l. 

 

Bionique 03 02 2024

*Bionique*.  Avec cet album, son auteur dessinateur Koren Shadmi  traite avec justesse cette période charnière de chacun. Il nous livre après l’excellent « Le Voyageur » sa vision de l’l’adolescence dans ce volume surprenant où se mêlent récit intimiste, science-fiction et une pointe de satire. Victor adolescent gentil et timide, sans grand succès, essaie désespérément d’attirer l’attention de Patricia, cette reine de beauté plutôt gentille fille. Mais celle-ci est victime d’un très grave accident qui va la transformer physiquement. A son retour à l’université, Patricia est métamorphosée : elle est désormais mi femme, mi robot. Elle est alors totalement rejetée par ses anciennes amies qui la jugent monstrueuses .Les gars populaires continuent à lui tourner autour, mais plus pour son nouveau côté déluré que par sa réelle attirance. Face au changement de son nouveau corps qui lui offre de nouveaux pouvoirs, elle oscille régulièrement entre colère et acceptation. Elle ira jusqu’à accuser son père d’avoir commandité son accident pour s’en faire de la publicité gratuite sur son dos. Mais Victor va rapidement constater que c’est bien plus que l’apparence de sa camarde qui a changé… Une BD qui se lit facilement et qui boucle cette histoire en un volume malgré un cliffhanger de fin. C’est à découvrir « Ici-Même »

*P’tit moment de détente*

Mon premier désigne des personnes.

Mon second marque la condition.

Mon troisième est un animal.

Mon tout est une plante de montagne.