02/10/2014
BD ''Sinéclopédie du jazz''
Siné!....clopédie est une BD…
…fantastique complètement hilarante avec un Siné qui se déchaîne, illustrant à sa manière les standards du jazz. Avec Siné, ce peut ne pas être toujours drôle, ses dessins ne sont pas non plus à mettre entre toutes les mains et les yeux. Tout est démesuré chez lui, les nez, les fesses, les seins et il emploie une littérature très salée. Dans une longue interview en début d’ouvrage, il nous raconte s’être régalé à la fin de la guerre à écouter du jazz, Disc vinyles que les américains lui filaient en même temps que chewing-gum et préservatifs. Il s’est passionné pour Duke Ellington, Fats Waller, Lionel Hampton. André Clergeat nous conte également de façon très sérieuse l’histoire de ces illustres jazzman, sans oublier un p’tit paragraphe sur le compositeur. Un recueil mi-encyclopédique/mi-humoristique…bon dosage pour évoquer le caractère à la fois évolué et charnel de la musique de jazz.
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24/09/2014
Plantes faussaires, les faux citrons.
Les faux citrons…
…, citrons que nous utilisons en cuisine sont apparus en Chine deux siècles avant que les Arabes l’introduisent en Espagne. Les citronniers, qui n’existent pas à l’état naturel, sont issus d’un croissement entre un cédrat et la lime. De nombreuses espèces sauvages possèdent le parfum et la saveur acidulée du citron. Les géraniums odorants comme le Pelargonium radicula et le Pelargonium cryspum ont des feuilles qui sentent le citron lorsqu’on les froisse ou lorsqu’on les arrose. Leur parfum est d’autant plus intense que la chaleur ambiante est élevée. D’autres plantes ont des feuilles à l’odeur citronnée : celles de la verveine citronnelle du Pérou, du thym citron et surtout des andropogons, graminées africaines qui sont utilisées industriellement pour fabriquer
l’essence de citronnelle (la vraie) et le célèbre vétiver. Dans d’autres espèces, ce sont les fleurs qui sont citronnées, telles celles du Magnolia sinensis, de la mélisse et d’une menthe (Mentha citrata). Il existe une grande confusion parmi toutes ces espèces à odeur de citron. Sous le nom de citronnelle se cachent soit la mélisse, soit les andropogons, soit la verveine citronnelle (Lippia citriodora), elle-même confondue avec la verveine officinale, plante sauvage de France, totalement inodore.
Astuces:
Il convient de le choisir lourd et ferme. Son écorce doit être d'un jaune éclatant et lustrée. A éviter les citrons à peau trop rugueuse car ils contiennent en général moins de chair (donc moins de jus). Pour prélever les zestes d'un citron, ne prendre que la surface de l'épiderme, le ziste (membrane blanche) étant très amer. Pour extraire le plus possible de jus, faire rouler le citron en appuyant du plat de la main. Pour réaliser des suprêmes, glisser
délicatement la lame d'un couteau entre la pulpe et la cloison du fruit. Ce fruit est l'emblème de la ville de Menton, dont les Mentonnais sont les premiers producteurs de citron en France depuis 1930.
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10/09/2014
Stockholm,13 novembre 1967
Devant l’ambassade américaine…
…sur Strandvägen, des étudiants suédois protestent contre Lyndon Johnson et la guerre du Vietnam. C’est le début de cette BD issu du roman suédois « Policier qui rit » qui nous raconte le mitraillage dans un bus à impérial de Stockholm. La Suède n’avait connu pareille tuerie, l’opinion publique s’affole et toute la criminelle est sur les dents. Neuf personnes
sont assassinées, parmi les victimes un flic que le commissaire Beck connait bien. Ayant fait le tour des victimes, les policiers se concentrent sur leur ancien collègue et ses activités. On découvrira que c’est effectivement l’enquête que menait la victime qui est la clé du massacre. Cette BD est passionnante, à tel point que son roman a été adapté au cinéma par Stuart Rosenberg en 1973 sous le titre « The laughing policeman » (Le flic ricanant). C’est assurément l’un des meilleurs titres de la collection Rivage/Casterman/Noir.
A la source
Pour le roman : Maj Sjôwall est née en 1935. Après des études de journalisme et d’arts graphiques, elle fut journaliste puis éditrice. Per Wahlôô (1926-1975), diplômé de l’université de Lund en 1946, fut reporter criminel, et publia en parallèle des romans politiques. Ils ont écrit, entre 1965 et 1975, une série de 10 romans mettant en scène l’enquêteur martin Beck et son équipe. Cette œuvre, influencée par Ed Mcbain a marqué la littérature policière occidentale est donc republiée dans des traductions entièrement revues à partir de l’original suédois. Pour la BD : Martin Viot illustrateur et auteur de BD commence à travailler en free-lance dès la fin de ses études. Amateur d’intrigues policières et d’histoires sombres, Le « Policier qui rit » est sa première collaboration avec Casterman ainsi que son premier album. Roger Seiter historien de formation, participe comme scénariste à cette BD. Il partage aujourd’hui son temps entre la bande dessinée et la fonction de conseiller principal d’éducation. Le Policier qui rit : scénario Roger Seiter, dessin Martin Viot, d’après le roman de Per Wahlôô, Maj Sjôwall.
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