21/03/2014
Cette guerre silencieuse en BD.
Les guerres silencieuses…
… sous forme de BD de Martin JAIME relie famille et histoire, traumatismes d’hier et difficultés d’aujourd’hui. A l’aube des années 2010, entre mal de vivre et perte de repères créatifs, un jeune dessinateur barcelonais choisit de puiser aux sources de son histoire familiale. Il raconte le service militaire de son père en Afrique du Nord lors de la guerre d’Ifni qui opposa l’Espagne et le Maroc. Raconter cette histoire, c’est aussi raconter celle de la jeunesse de ses parents sous le franquisme, dans un monde régi par un ordre social entièrement soumis à la pression religieuse et militaire d’un état totalitaire. Une société à l’opposée de l’Espagne d’aujourd’hui, que JAIME Martin ausculte à travers la mémoire intime de ses patents. L’auteur nous plonge au cœur des relations entre générations dans l’Espagne contemporaine.
A la source
Il faut savoir que le Maroc obtint son indépendance politique de la France et de l’Espagne en mars 1956. Un mois plus tard, la France abandonna officiellement son protectorat sur le pays. L’Espagne fit de même pour ses territoires du Nord mais conserva Ifni et le Sahara occidental. Ifni est un territoire du Sud-est du Maroc cédé à l’Espagne par le sultan Muhammad ibn’ Abd al Rahman en vertu du traité de Wad-Ras, qui mit fin à la guerre d’Afrique en 1860. La présence espagnole ne s’y concrétisa qu’en 1934, quand le gouvernement de la IIème République ordonna d’occuper le territoire et d’y ériger la capitale, Sidi-Ifni. A la fin de 1957, dans le contexte général de décolonisation de cette zone, l’Armée de libération marocaine (celle qui avait lutté contre la France pour l’indépendance) lança une série d’attaques contre les garnisons d’Ifni, ce qui déclencha une guerre entre l’Espagne et le Maroc. En 1958, les parties signèrent un cessez-le-feu. En application de la résolution 2072 de l’ONU, la colonisation d’Ifni à pris fin en 1969 et celle du Sahara occidental en 1975.
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19/03/2014
Les émouleurs disparaissent...
Thiers, ville de la coutellerie…
… comptait 800 émouleurs il y a plus d’un demi-siècle, aujourd’hui il en reste quelques uns. C’est la dureté du travail et surtout la mécanisation qui ont fait disparaître ce corps de métier. L’originalité de la maison du Coutelier (musée) à Thiers est de proposer aux visiteurs une démonstration permanente dans des ateliers encore en activité. Allongé sur sa planche au-dessus de la meule arrosée par un filet d’eau, l’émouleur travaille la lame de couteau qui sera montée sur un manche de corne ou de bois. A retenir ce magnifique ouvrage « Thiers ateliers d’artisans couteliers » livre artistique sur le monde coutelier d’aujourd’hui. Les auteurs de cet ouvrage ont voulu plutôt montrer les ateliers, les machines, les outils et surtout les hommes. Ces professionnels aiment parler de leur métier, même si tout n’est pas rose.
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11/02/2014
La Madelon est inséparable de...
...l'image que l'on se fait du Poilu et de la Grand'Guerre.
- Pourtant, cette chanson écrite en 1914 par Louis BOUSQUET et Camille ROBERT fut tout d'abord accueillie dans l'indifférence.Paradoxalement, ce sont les civils qui l'adoptèrent et l'imposèrent aux militaires.
- Premier couplet
- Pour le repos, le plaisir du militaire,
- Il est là-bas, à deux pas de la fôret,
- Une maison aux murs tous couvert de lierre,
- "Aux Tourlourous" c'est le nom du cabaret.
- La servante est une jeune fille,
- Légère comme un papillon,
- Comme son vin son oeil pétille,
- Nous l'appelons la Madelon.
- Nous y rêvons la nuit,nous y pensons le jour,
- Ce n'est que Madelon,mais pour nous c'est l'amour.
- Refrain
- Quand Madelon vient nous servir à boire,
- Sous la tonnelle on frôle son jupon,
- Chacun lui raconte une histoire,
- Une histoire à sa façon.
- La Madelon pour nous n'est pas sévère,
- Quand on lui prend la taille ou le menton
- Elle rit, c'est tout l'mal qu'ell'sait faire,
- Madelon,Madelon,Madelon.
- Deuxième couplet
- Nous avons tous au pays une payse
- Qui nous attend et que l'on épouser,
- Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise
- Ce qu'on fera quand la classe rentrtera.
- En comptant les jours on soupire
- Et quand le temps nous semble long,
- Tout ce qu'on peut pas lui dire
- On va le dire à Madelon.
- On l'embrass'dans les coins.Ell'dit: Veux-tu finir...
- On s'figur que c'est l'autr',ça nous fait bien plaisir.
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